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Médias russes.. Le directeur adjoint du département de l’information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères, Ivan Nechaev, a annoncé que « l’utilisation par la Russie de la force de réponse nucléaire n’est possible que comme moyen de répondre à une agression ou à une menace contre l’existence de l’État, selon la doctrine militaire russe.
« La doctrine militaire russe n’autorise une réponse nucléaire qu’en réponse à une agression avec des armes de destruction massive, ou lorsque l’existence même de l’Etat russe est menacée », a déclaré Nechayev aux journalistes.
Nechayev a souligné que « l’utilisation de l’arsenal nucléaire russe n’est possible qu’en cas de riposte à une attaque », soulignant que « la Russie, en tant que puissance nucléaire, continuera d’agir de la manière la plus responsable possible », notant qu' »un affrontement direct avec les États-Unis et l’OTAN n’est pas dans l’intérêt de Moscou.
« Je voudrais assurer que nos forces armées sont équipées d’armes conventionnelles (non nucléaires) modernes et de haute précision, ce qui nous permet de mettre pleinement en œuvre les objectifs et les tâches fixés par le président de la Russie aux fins de l’opération militaire spéciale en Ukraine », a-t-il ajouté.
Nechaev a noté que « la Russie n’a jamais brandi ses armes, encore moins des armes nucléaires, mais les événements en Ukraine, où les Américains et leurs alliés sont intervenus, fournissant au régime de Kyiv de multiples armes, y compris des armes lourdes et des armes offensives, montrent clairement qu’un affrontement avec l’Occident peut avoir lieu… en réalité.
Il a souligné que « les cercles libéraux de la mondialisation, au pouvoir aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans l’Union européenne, permettent de parler d’abaisser le seuil d’utilisation des armes nucléaires », soulignant que « ces menaces ne viennent pas de Russie », et que « Il ne peut y avoir de vainqueur dans une guerre nucléaire, et elle ne devrait jamais être déclenchée. »
Auparavant, le directeur adjoint du Département de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des Affaires étrangères, Igor Vishnevitsky, avait confirmé que « Moscou pense qu’il est impossible d’avoir un vainqueur dans une guerre nucléaire, il ne faut donc pas la déclencher« .
Plus tôt, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a déclaré que « l’impolitesse des pays occidentaux envers la Russie est devenue plus évidente, alors qu’ils essaient de présenter une thèse selon laquelle la Russie terrifie le monde avec un conflit nucléaire« .
En outre, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a décrit plus tôt ce qui avait été annoncé par certains médias concernant le projet de la Russie d’utiliser des armes nucléaires tactiques en Ukraine comme « un mensonge éhonté ».
Dans son discours d’ouverture à la Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, Sergueï Choïgou a déclaré, se référant aux allégations de préparation à l’utilisation d’armes nucléaires tactiques russes en Ukraine et aux allégations de volonté d’utiliser des armes chimiques, qu’il s’agissait de « fausses rumeurs », notant que « Les forces russes ne peuvent pas recourir à l’utilisation d’armes. » l’énergie nucléaire uniquement pour empêcher une attaque nucléaire.
Il est rapporté que le président russe Vladimir Poutine a annoncé, plus tôt, que « les obligations du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et l’utilisation pacifique de l’énergie atomique répondent pleinement aux intérêts des États nucléaires et non nucléaires », soulignant que » La Russie, en tant que partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, respecte la lettre et l’esprit du Traité.
